
Così fan tutte de Robert Carsen à la Scala de Milan

Così fan tutte est une émission de téléréalité sur l'amour
«... le réalisme sanguin et populaire de Despina, interprétée avec brio par la soprano Sandrine Piau ...»
Sergio Buttiglieri, Il Giornale dell'Arte, 17 novembre 2025
Così fan tutte ou « Temptation Mozart » ? L'amour en direct à la Scala
«... Sandrine Piau dans le rôle de Despina offre une prestation magistrale : son ironie est incisive, jamais gratuite ; sa technique est au service de la scène plutôt que de ses ambitions vocales ...»
Alessandro Arnoldo, ArtesNews, 13 novembre 2025
L'amour comme spectacle : Così fan tutte de Robert Carsen à La Scala
«… Sandrine Piau, en tant que co-animatrice du spectacle, dégage à la fois malice et autorité...»
Denise Wendel-Poray, mySCENA, 11 novembre 2025
Succès retentissant à la Scala pour l'opéra de Mozart
«... La Despina de Sandrine Piau est parfaite, dépourvue des maniérismes qui, dans de nombreuses mises en scène du Così, affligent son rôle lorsqu'elle incarne le médecin et le notaire...»
Luca Chierici, Il Corriere Musicale, 6 novembre 2025
Sortie de l'album QUINTETTE IMAGINAIRE avec le Quatuor Psophos
L'album QUINTETTE IMAGINAIRE sur France Musique
« Entre crin des archets et grain de la voix, nos instruments se fondent en un quintette de Schubert, imaginaire. »
Editor's choice du mois d'octobre pour l'album QUINTETTE IMAGINAIRE
Sandrine Piau does not seem destined to make a typical Schubert album ... Yet these transcriptions by composer Jacques Gandard work so well that the album has a meant-to-be quality. This may not be good news for keyboard lieder accompanists, though no pianist is likely to lose work if this becomes a trend. Such transcriptions work only with carefully selected songs; the hearty rhythms in Schubert’s folksier modes would not fare well ...
... Piau sings ‘Erlkönig’ more expansively than on her ‘Voyage intime’ album, starting the song with a richer, darker scene-setting vocal colour ... Piau sounds more comfortable and perhaps able to give more inner bandwidth to probing the song. What follows is the Quartettsatz in C minor, whose tension-building techniques, used so well in the transcriptions, show how well Gandard has absorbed the 19th-century idiom ...
... The similarly poetic territory of ‘Der Jüngling und der Tod’ is also a triumph, with Piau and the quartet effectively conveying the soothing coolness of death expressed in the song’s final lines. The 15-minute ballad ‘Viola’ is given a smartly sustained narrative (however dated the poetry is) and makes sense of what can seem like abrupt tempo changes. The leaping rhythms of ‘Der Musensohn’ are conveyed in ways that buoyantly project the words ‘you give my feet wings’.
The most substantial solo turn for Quatuor Psophos is the Andante-movement variations from the Death and the Maiden Quartet. Here one realises how much the individual members are vocally orientated, each section fusing well with its surroundings while also creating a complete world unto itself. The quartet’s booklet note (jointly authored, one assumes) suggests that this ‘imaginaire’ quintet is not so imaginary at all. In other words, this is a project that was waiting to happen."
David Stearns, Gramophone, 12 septembre 2025
Sortie de l'album QUINTETTE IMAGINAIRE avec le Quatuor Psophos
Sandrine Piau avoue avoir une double fascination depuis toujours : pour la musique de Schubert et pour les quatuors à cordes : « La quête incessante du geste pur où l’on s’oublie soi-même pour faire corps avec les autres m’évoque ces ballets aquatiques de comédies musicales d’autrefois où les nageuses nous offraient des images de fleurs parfaites. » Grâce au Quatuor Psophos, elle réalise son rêve et ensemble ils présentent ce magnifique programme de transcriptions : « entre crin des archets et grain de la voix, nos instruments se fondent en un quintette de Schubert, imaginaire. »
Sortie de l'album LUCREZIA avec Les Paladins de Jérôme Correas
Lucrezia s’avance sur scène, pour raconter son histoire et prendre à témoin sa famille, les dieux, le monde entier. Elle vient d’être violée par Sextus, fils du roi Etrusque occupant Rome.
Elle a subi l’irréparable et revit devant nous les étapes de cet acte ignoble. Elle nous confie ses doutes et son désespoir, elle nous parle de sa dignité bafouée et son honneur perdu et réclame justice, passant du murmure au cri et de l’exaltation à l’abattement.
Le personnage mythique et historique de Lucrezia résonne avec les récits d’aujourd’hui et incarne la force et de la détermination des femmes à briser le silence, à défendre leur dignité face à l’oppression et à l’injustice. Son courage et sa résolution illustrent la lutte intemporelle pour la reconnaissance et le respect de leurs droits.
Quatre compositeurs de l’époque baroque – Alessandro Scarlatti, Georg Friedrich Haendel, Benedetto Marcello et Michel Pignolet de Monteclair – ont redonné vie à ce personnage à travers quatre cantates – quatre opéras miniatures qui sont de véritables tours de force pour l’interprète.
Conscients de l’importance du sujet, ces compositeurs ont écrit des monologues d’une grande intensité, où tous les sentiments du personnage sont ressentis physiquement. Les airs virtuoses et les récitatifs expressionnistes nous font suivre l’héroïne pas à pas dans ses états émotionnels extrêmes. On y voit une Lucrèce chantant jusqu’à la limite de ses forces, et parfois déjà ailleurs, happée par la mort.
Passionnante exploration des sentiments humains, ces cantates mettent en exergue un personnage étonnant de force et d’héroïsme, mais aussi un dialogue entre l’intime et le politique, la guerre et la résilience.
Avec ce programme autour du personnage de Lucrezia, Les Paladins célèbrent la libération de la parole des femmes et la puissance du genre féminin, source d’inspiration intemporelle.



